Un nouveau conseil municipal se tiendra demain mardi 12 avril, à peine une semaine après le précédent.
L’ordre du jour est « Vote du Budget Primitif 2022 »
Mais n’était-ce pas déjà l’objet du précédent conseil, vous interrogez-vous…
L’ordre du jour est « Vote du Budget Primitif 2022 »
Mais n’était-ce pas déjà l’objet du précédent conseil, vous interrogez-vous…
Et bien, oui, malgré 6 ans au conseil municipal, d’abord à la commission des finances avec Mme Delaunay, puis en tant que maire, Jean-Christophe Charbit n’a pas encore assimilé que les éléments du budget devaient être votés avant le budget lui-même.
Déjà, en 2021, il avait dû, à la demande de la sous-préfecture, s’y prendre à deux fois car il n’avait figurer que le montant global des subventions aux associations, sans y joindre l’annexe détaillée.
Cette année, contrairement à l’ordre du jour, il a fait voter d’abord le budget et après seulement le montant des subventions. Hélas, fidèle à sa réputation 3M (Menteur, Manipulateur et Mesquin), il a voulu raboter de quelques centaines d’euros les dotations des associations qu’il ne porte pas en son cœur.
Si vous avez visionné le dernier conseil, vous aurez retenu entre autres sa charge mensongère sur le Roseau (une association qui ne ferait rien sur Aulnay, n’organiserait des activités qu’en semaine…). Il ne s’est même pas souvenu qu’il avait contraint le Roseau à utiliser, tous les lundis, la salle du bas au lieu de la salle Monique Tallend qui est au 1er, au même étage que son local… Mais c’est mieux pour son image, cette vitrine animée.
Heureusement, les élus de l’opposition sont intervenus et ils ont été suivis par plusieurs membres de la majorité. De ce fait, l’annexe « subventions aux associations » a dû être revue, ce qui oblige à revoter le budget primitif.
___________________________
Revenons sur ce budget : en ces temps difficiles avec le retour de l'inflation, le maire a décidé de ne pas baisser les impôts locaux, malgré un excédent important.
Il veut en effet encore "en mettre sous le tapis" pour réaliser son rêve obsessionnel de commerces.
Mais à plus d'un million d'euros et contre l'avis des pouvoirs publics et de GPS&O, il y a encore du chemin à faire avant l'ouverture du « Centre commercial Jean-Christophe Charbit ».
On comprend pourquoi il s'est abstenu lors du vote d'une nouvelle fiscalité par GPS&O, alors qu’il avait argumenté contre : il espère ainsi échapper à la menace à peine voilée (et inadmissible) de Karl Olive de représailles contre ceux qui voteraient contre.
On attend aussi l'issue de son appel au Tribunal Administratif puisqu'il a été débouté en première instance.